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Ce 3 juillet est consacrée Journée mondiale sans sac plastique. Une journée qui passe presqu’inaperçue au Pays des Hommes intègres. Et pourtant, les partisans de la lutte contre le fléau des sachets plastiques ont entrevu une lueur d’espoir en 2014.
Pour cause, l’adoption de la loi n°017-2014 du 20 mai 2014 portant interdiction de production, d’importation, de commercialisation et de distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables et la prise du décret n°2015-798/PRES-TRANS/ PM/MERH du 3 juillet 2015, portant contraventions et amendes administratives applicables en matière d’emballages et de sachets plastiques.
Malgré l’existence de ces textes, force de constater que la lutte contre la pollution des sachets plastiques est loin d’être une priorité. En témoigne la quantité de sachets qui jonchent les rues de nos villes et villages. Pourtant il est urgent de prendre à bras le corps cette question, au regard des dommages que ces sachets causent sur l’environnement : dégradation des terres agricoles, des sources et retenues d’eau, morts d’animaux suite à l’ingérence des sachets plastiques, etc. Et quand on sait qu’il faut entre 100 et 400 ans pour qu’ils puisse se dégrader, il y a vraiment de quoi s’inquiéter.
Il est temps que le Gouvernement prenne des mesures pour lutter contre ce fléau. Et cela commence par afficher la volonté politique de faire respecter les textes en la matière, notamment ceux cités plus haut. Il est également important de sensibiliser les populations sur les dangers des sachets plastiques afin d’induire un changement de comportement quant à leur utilisation et à leur gestion. Plus encore, il est nécessaire de proposer des alternatives crédibles à l’utilisation des sachets plastiques.
